Invitée au colloque 2018-2019 du Mouvement Contre la Constante Macabre, Florence Robine , la rectrice de l’académie de Nancy Metz, rectrice de la région académique du Grand Est y fait un exposé sur le rôle du numérique dans l’évaluation et particulièrement dans l’évaluation formative et l’évaluation diagnostique .
Pour la rectrice, “l’utilisation de l’intelligence artificielle, du deep learning , du machine learning , de l’adaptative learning, permettent de dépasser le stade du numérique conçu comme une simple mise à disposition d’un contenu standardisé, identique pour tous pour aller vers une interaction qui soit presque vivante avec l’élève c’est-à-dire qu’elle tienne compte de ses processus d’apprentissage, de ses mécanismes intellectuels.”
Comment peut-on concilier le détail, la précision, l’exigence du suivi personnel de chaque élève avec la réalité d’un enseignement de masse ?Toutes les traces d’apprentissage des élèves sont souvent par manque de temps sous estimées à l’école ; or ce sont des indicateurs extrêmement importants et performants pour élaborer des processus d’apprentissage adaptés a chaque élève. Simplement cela est chronophage et le professeur ne peut en général pas prendre le temps nécessaire pour utiliser tous ces éléments d’information subjectifs que sont : “je regarde l’élève travailler mais aussi j’analyse très concrètement ce qu’il est en train de faire dans son processus d’analyse, de réflexion et de compréhension”.
Comment le numérique peut il vraiment être un soutien à ces processus d’individualisation et de personnalisation des apprentissages ?